DOMINIQUE BESSON
MUSIQUES D'ESPACES
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Enseignante, compositrice, interprète

CURRICULUM VITAE

Titulaire d’un DEA en Arts, Philosophie, Esthétique, otpion Composition Musicale et Nouvelles Technologies, elle se consacre depuis une vingtaine d’années à une activité de recherche, de médiation et de création et enseigne à l’Université René Descartes de Strasbourg la composition et l’histoire des musiques électroacoustiques.

Dans un premier temps, elle réfléchit avec l’équipe du Groupe de Recherches Musicales de l’INA sur les enjeux de la transcription des musiques concrètes et électroacoustiques. En 1995, elle crée avec Olivier Koechlin les Musicographies, premières partitions d'écoute interactive.

Par la suite elle se dirige vers la composition musicale tout en menant parallèlement une recherche universitaire approfondie sur l’espace et la spatialisation du son.
Elle développe à cette occasion avec l’artiste programmeur Antoine Schmitt une interface de composition spatiale Le Ring, qui lui permet de composer et d’interpréter en temps réel ses propres créations musicales pendant plus d’une dizaine d’années.

Cette démarche prendra forme avec Paroles trouvées, une installation pour dispositif sonore panoramique et projection vidéo-chorégraphique dans un miroir liquide - une oeuvre dans laquelle le sonore et le visuel se concertent  de manière à proposer une nouvelle forme de polyphonie.

Sa réflexion sur les enjeux du sonore et du visuel la conduit aussi à collaborer avec des artistes de disciplines diverses notamment dans les domaines de la danse, de la vidéo et de la photographie.
On peut citer ses collaborations avec Joseph Koudelka, Harry Gruyaert, Martine Frank, Paolo Nozolino, et les agences Magnum Photos et Tendance Floue, pour qui elle réalise les créations sonores accompagnant leurs expositions et ou leurs installations audio-photographiques ainsi que son travail de designer sonore commencé en 2002 pour le festival des Rencontres d’Arles.

Dans le domaine de la danse, on peut citer sa collaboration avec l’artiste chorégraphe Andréa Davidson sur La Morsure, une chorégraphie interactive dont elle signe la musique originale ainsi que son travail récent sur Meat Paradox avec la chorégraphe canadienne Isabelle Choinière qui s’interroge sur le corps sonore comme moyen d’extéroception du corps collectif.

Par ailleurs en questionnant, tout au long de son parcours, les enjeux, les techniques et les esthétiques des principales révolutions musicales survenues depuis le siècle dernier, elle développe une connaissance approfondie des répertoires des XXe et XXIe siècles

Son approche de l’enseignement centrée sur l’investigation de l’espace musical et ses recherches qui incluent la programation de petits modules didactiques dédiés à l’apprentissage ou à la composition, lui permettent d’intervenir auprès d’un public très diversifié tout en en développement une aptitude particulière d’écoute et de communication.

PARCOURS DÉTAILLÉ...